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SPAIN Arts & culture: l’Odyssée de la culture espagnole au Canada

By Basement 819 on November 29, 2013

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Propos recueillis par Mariette Delevallée.

Depuis le 14 novembre dernier, la Bibliothèque des Archives accueille le 28ème Festival du Film de l’Union Européenne. Pour sa dernière fin de semaine, trois opus sont projetés, mettant l’Espagne, la Lettonie, la Grèce, la Belgique et les Pays Bas au premier plan.

>Une occasion opportune de découvrir le travail des agents culturels des Ambassades qui travaillent à faire rayonner leurs artistes et leurs œuvres à travers le Canada.

Paloma Linés Gomez, Agent des projets culturels à l’Ambassade d’Espagne d’Ottawa, présente son travail à BMT 819.

BMT 819: En quelques mots, pouvez-vous décrire le rôle du Service Culturel de l’Ambassade d’Espagne à Ottawa?

PLG: SPAIN arts & culture, l’Office culturel de l’Ambassade d’Espagne, est chargé de présenter les œuvres avant-gardistes d’artistes espagnols de renommée internationale. Il peut s’agir d’artistes qui œuvrent  dans le domaine du design, de la culture urbaine, de l’architecture, des arts visuels, du cinéma, du spectacle vivant, de littérature et de la musique. Notre rôle à nous est de programmer des séries d’expositions, de conférences, de spectacles et de performances chaque année pour dévoiler un aperçu de toute la créativité, de toute l’histoire et de toute l’étendue du talent des artistes espagnols au public canadien.

Ensuite, au-delà de cette diversité esthétique, toutes les activités culturelles et artistiques promues et soutenues par le gouvernement espagnol au Canada ont pour objectif de mettre en valeur la pluralité d’expression et d’opinion espagnole, qu’il s’agisse de notre diversité de langage, de créativité artistique ou d’héritage culturel.

Comment sélectionnez-vous les artistes et les œuvres présentés? Comment procédez-vous pour les intégrer dans le paysage culturel d’Ottawa?

Notre programme est un mélange de propositions que l’on reçoit à l’Office Culturel et d’œuvres sélectionnées dans un catalogue d’artistes espagnols. Ce dernier a été créé par un comité avisé, basé à Madrid, qui le distribue ensuite dans les centres extérieurs et les ambassades espagnoles. Ceci nous garantit une qualité artistique certaine ainsi qu’une mise à jour chaque année. Puis, comme ces activités ont été créées à l’attention d’un public espagnol, voire international, nous n’avons généralement aucun problème à les intégrer dans le pays culturel canadien.

Et quelle relation entretenez-vous avec la culture canadienne? Le public canadien?

Nous avons une relation proche et amicale avec la culture canadienne puisque nous collaborons avec bon nombre de partenaires locaux. Par exemple, nous avons participé à plusieurs évènements culturels canadiens, comme des festivals de musique et de cinéma. Nous avons organisé des expositions également. C’est toujours un grand plaisir de travailler avec eux.

Pour ce qui est du public en général, nos activités reçoivent toujours un accueil très chaleureux.

Un film espagnol est projeté au 28ème festival du film de l’Union Européenne. Il s’agit du documentaire Bajari : Barcelona, d’Eva Villa Purti. Pourquoi avoir choisi ce film en particulier? Quelle va être, selon vous, la réaction du public face à un sujet aussi “espagnol” qu’est le Flamenco?

Comme vous le savez, les différents pays de l’Union Européenne préparent ce festival annuel afin de montrer le meilleur de leur production cinématographique actuelle. Chaque pays a carte blanche dans le choix du film qu’il présente, pourvu qu’il véhicule une représentation pertinente de sa production. C’est une occasion en or pour exposer notre richesse et notre diversité culturelle.

Cette année nous collaborons avec la compagnie de distribution Pragda pour présenter un documentaire intéressant et très touchant sur le flamenco. La réalisatrice a suivi la communauté Tzigane, à Barcelone et nous raconte comment ces gens intègrent le flamenco dans leur vie de tous les jours et comment ils maintiennent cet héritage en vie.

C’est selon moi un très bon choix pour ce festival car il traite d’un aspect très traditionnel de la culture espagnole. Le Flamenco est l’un des symboles de notre identité, particulièrement à l’étranger. Cependant, personne, en dehors du pays, ne sait comment il est vécu en Espagne. Je pense que ce documentaire va plaire au public, qui va découvrir et en apprendre davantage sur l’Espagne.

Vous avez aussi intégré des films espagnols à la programmation du Festival du Film d’Animation d’Ottawa, en septembre dernier. Comment le public les a-t-il reçus ?

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Nous y avons participé plusieurs fois déjà, oui. L’année dernière nous avons montré Arrugas, un très bon film issu de la BD de Paco Roca. Cette année il s’agissait d’une sélection de films réalisés par Carolina López, ce qui était à mon avis un choix judicieux puisque les créateurs venaient de disciplines artistiques différentes.

Jusqu’à présent le public a toujours très bien réagi aux films venus d’Espagne.

Et quel sera votre évènement phare de cette année 2014?

Nous avons un programme très alléchant pour l’année à venir, et bien plus d’un seul évènement phare. Je ne peux malheureusement pas en parler car rien n’est encore officiel ! Cela dit, nous annoncerons certains d’entre eux sur notre Facebook et notre Twitter, ainsi que sur notre site Internet. Je recommande à tout le monde d’y jeter un œil et de nous suivre pour savoir ce qu’il se passe !

BAJARI :BARCELONA, d’Eva Villa Purti, 2013, Vendredi 29 novembre à 21h15. 28ème Festival du Film de l’Union Européenne. Bibliothèque des Archives, du 14 Nov. Au 1er Déc. 2013

 

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